ne t\'éloignes jamais de la lumière

Avez-vous remarqué à quel point notre société va mal?

Quel est le rôle d'une maman?

Le tout premier rôle est de mettre au monde et de protéger son enfant.

Ensuite, de l'éduquer dans de bonnes conditions.

De lui transmettre:

-des règles de vie,

-des valeurs qui nous sont propres,

-notre religion ou croyance,

-notre culture

et le tout dans un écrin d'amour et de tendresse.

Historiquement, nous retrouvons ces dimensions:

50 ans plus tôt, c'était un honneur pour une femme d'élever ses enfants.

De savoir avec le temps, qu'elle avait réussi sa mission de mère. De voir ses enfants se marier et d'avoir auprès d'elle ses petits-enfants. D'entendre qu'elle était formidable avec son époux et que son intérieur était toujours propre.

A présent, si vous faites cela, vous êtes montré du doigt.

Mais là où le paradoxe existe, c'est qu'une femme voulant travailler, tout en gérant ses enfants, son intérieur et son époux est devenu mission difficile presque impossible.

Certaines femmes ont eu la chance d'être secondé dans ce rôle, avec des aides à domicile des femmes de ménage, des nourrices ou des jeunes filles au paires.

Mais celles qui ne sont pas aidées, rentrent chez elles exténuées, devant encore gérer la vie d'une mère et femme, montrer le sourire pour leur chérubin et pour leur époux sans jamais se plaindre, sinon leur image de "super" femme en prend un coup.

Et encore, ces femmes ont le soutien de leur époux!

Toutefois, certaines restent avec leurs époux car l'avenir les effrayent.

Sentiment que je connais! J'étais indécise pendant deux longues années entre l'envie de partir et le "besoin" de rester.

J'ai pris une grave décision, il y a quelques années en arrière. Je n'étais pas dans une période des plus heureuses de ma vie. Un couple qui vole en éclat pour diverses raisons et tout bascule...

Un choix pleinement assumé mais aujourd'hui en 2009, la vie de femme divorcée vivant avec des enfants est devenue un enfer.

Mais nous, femme célibatante, nous nous battons.... Avec nos maigres revenues nous surmontons tous les jours, les difficultés. Une fois la garderie, la cantine payée finalement, nous nous rendons compte qu'il nous reste rien.

A quoi ça rime d'aller travailler quand nous savons finalement que ce n'est que pour payer les factures?

Vous me répondrez:

-Ne va pas travailler, les assedics, la caf vont prendre en charge, c'est tout bénéfice pour toi.

-Elle se plaint mais c'est elle qui a choisi de divorcer.

-Trouve toi un homme riche!

-Tais toi, tu nous fais chier avec tes merdes, et nous, qu'est ce que tu crois, que nous n'en avons pas?

Et justement, c'est là tout le problème, c'est que chacun est devenu individualiste.

Chacun reste dans son coin à ruminer ses problèmes.

Je fais un métier qui me permet de côtoyer beaucoup de femmes...

Et je me rends compte que nous sommes beaucoup dans la même situation, travaillant, payant difficilement nos factures, ne pouvant offrir un petit extra à nos enfants.

De temps en temps, pour alléger, nous faisons appel à la grand-mère. Cela nous ennuie, nous voudrions faire plus pour la mamie alors, nous lui donnons un peu d'argent mais cela nous parait tellement dérisoire!

Nous continuons malgré tout, pour rester "libres" vis à vis du système, ne pas être dépendante et ni assistée.

Nous pouvons regarder nos enfants avec fierté même si parfois c'est lourd à gérer.

Différentes propositions pour le ministre des affaires sanitaires, sociales et familiales:

-Un allègement financier, pour que les frais de garderie et de cantine soit pris en charge par l'état

-Aucune charge prise sur le bulletin de salaire

-Un soutien financier pour les grands-mères apportant leur aide au maman célibataire

-Une souplesse des tarifs horaires des garderies (exemple comme dans les hôpitaux, système de pointage on ne payera que ce que l'on consomme et plus un forfait).

Nous allons surement entendre des refus de la part de notre président de la république.

Alors qu'il nous explique;

Pourquoi toutes ces promesses qui nous ont tellement enflammé lors de sa campagne électorale, sont-elles si difficile à appliquer?

Ce n'est pas du baratin qu'il nous faut, ni des belles phrases, mais du concret!

Nous en avons toutes besoin. En effet, nous donnons de notre personne, de notre temps à notre société qui nous traitent comme de vraies esclaves, alors que nos enfants pâtissent de notre fatigue et de l'usure du quotidien.

Sandra, maman de deux enfants.